Fonderie de Bretagne : l'Etat doit agir sans attendre
- 350 emplois menacés. L'une des fonderies les plus modernes d'Europe
- Le maintien de l'activité était garanti par le repreneur et les acteurs...
- Renault se désengage en transférant ses volumes en Turquie, Espagne et Roumanie.
- L'Etat est actionnaire de Renault à hauteur de 15%. Il a donc un rôle déterminant à jouer.
Six mois de négociations balayés par le mépris : Renault refuse de garantir les volumes nécessaires à la reprise de la Fonderie de Bretagne, condamnant 350 emplois industriels et autant de familles bretonnes, à la veille des fêtes. Renault a ainsi décidé de se désengager de la Fonderie de Bretagne pour transférer ses volumes en Turquie, Espagne et Roumanie. Un acte cynique et irresponsable, signé par un groupe qui affiche 2,3 milliards d’euros de bénéfices nets en 2024.
assurer un avenir à Fonderie de Bretagne
Tout était pourtant réuni pour garantir le maintien de l'activité sur le site de Caudan (Morbihan) : un repreneur sérieux, une diversification des activités, des investissements, ainsi que l'engagement de l'État et des collectivités territoriales. Depuis des mois, la direction et les salariés travaillent ensemble pour moderniser le site, diversifier la production et élargir la clientèle. Il ne faudrait que 3 ans pour que l'usine s’affranchisse totalement des commandes de Renault, assurant ainsi la pérennité de l'une des fonderies les plus modernes d’Europe.
L’État, actionnaire à 15% de Renault, n’a pas été à la hauteur du moment. Le Président de la République, le Premier ministre et le ministre démissionnaire de l’Industrie avaient les cartes en main pour faire pression pour que Renault, propriétaire historique et quasi unique donneur d'ordre jusqu'à présent, honore ses engagements historiques. Les Écologistes demandent fermement que le Gouvernement s'empare réellement de ce dossier, et ce de toute urgence. Il faut assurer un avenir à Fonderie de Bretagne et permettre aux 350 familles et à la vitalité du territoire qui en dépendent de perdurer.
- Marine Tondelier, Secrétaire nationale des Écologistes – EELV
- Manon Galle, Secrétaire régionale des Écologistes Bretagne - EELV
- Damien Girard, Député du Morbihan
- Charles Fournier, Député d'Indre-et-Loire, initiateur du “Tour de France de l’industrie réellement verte”
- Daniel Salmon, Sénateur d’Ille-et-Vilaine
- Claire Desmares, Conseillère régionale Les Écologistes, Région Bretagne
- Loic Le Hir, Conseiller régional Les Écologistes, Région Bretagne
- Julie Dupuy, Conseillère régionale Les Écologistes, Région Bretagne
- Christine Prigent, Conseillère régionale Les Écologistes, Région Bretagne