Les Ecologistes en Cornouaille soutiennent la Maire de Penmarc’h (29)
- Insultes et menaces de mort répétées à l'encontre d'une élue à la sensibilité écologiste
- A l'heure de l’urgence environnementale documentée par les scientifiques
- Les femmes qui s’affirment en dehors des positions dominantes sont très souvent disqualifiées
- Les agissements perpétrés sont inacceptables.
Jeudi dernier, Gwenola Le Troadec, Maire de Penmarc’h s’est mise en retrait de son mandat pour « une durée indéterminée » suite à des « insultes et menaces de mort répétées ». Les écologistes des groupes locaux Kemper-Kerne et Pays Bigouden tiennent à apporter tout leur soutien à Madame Le Troadec.
"Cette incapacité à dialoguer et à trouver des solutions pacifiquement n’augure rien de bon pour notre démocratie." Les écologistes en Cornouaille
Les agissements perpétrés sont inacceptables. Les attaques répétées que subissent certains de nos élu-es en particulier ceux et celles qui ont aujourd’hui une sensibilité écologiste et qui travaillent au service de tous-tes, sont d’une violence inadmissible dans notre pays. La hausse des violences de plus en plus généralisée à l’encontre des écologistes n’est plus acceptable et nous le regrettons d’autant plus que l’urgence environnementale documentée par les scientifiques est désormais acceptée par un grand nombre de nos concitoyens.
Dans ce contexte, l’Etat continue de disqualifier les lanceurs d’alerte et les militants de la cause en les criminalisant. En effet, de plus en plus d’élu-es et de journalistes qui agissent dans l’intérêt général sont menacé-es voire agressé-es. Il y a quelques mois encore, notre secrétaire nationale, Marine Tondelier, était la cible d'attaques extrêmement violentes de la part du président de la Coordination rurale du Lot et Garonne et nous n'oublions pas les menaces et pressions à l'encontre des journalistes Morgan Large et Inès Léraud pour leurs enquêtes sur le modèle agro-industriel breton.
Les gouvernants taisent ces faits voire les favorisent en qualifiant les activistes écologistes d’écoterroristes et en mettant en place la cellule Demeter et des interventions policières. Enfin, il est notable que nous évoluons dans un monde politique dans lequel les femmes qui s’affirment en dehors des positions dominantes sont très souvent disqualifiées, agressées verbalement, menacées, bien davantage que des hommes dans les mêmes situations. Les Ecologistes de Cornouaille rappellent que cette incapacité à dialoguer et à trouver des solutions pacifiquement n’augure rien de bon pour notre démocratie.
Les groupes locaux les Ecologistes Kemper-Kerne et Pays Bigouden
en collaboration avec
Manon Galle, secrétaire régionale Les Ecologistes en Bretagne