Loi Duplomb. Un déni de démocratie, un recul environnemental

  • 83% des Français souhaitent maintenir l’interdiction des pesticides
  • Une loi qui détricote méthodiquement des avancées environnementales patiemment construites
  • La mobilisation des élus, des associations, des scientifiques et des citoyens est plus que jamais nécessaire

Alors que la proposition de loi Duplomb s’apprête à être débattue dans le huis-clos d’une Commission Mixte Paritaire, sans véritable débat démocratique, Daniel Salmon a lors de la séance de questions d’actualité au gouvernement du 28 mai 2025, dénoncé avec force un texte régressif, élaboré à l’abri des regards, et lourd de conséquences pour la santé publique et l’environnement.

Pour Daniel Salmon, « C’est la santé qui est altérée, en premier lieu celle des agriculteurs avec de
nombreuses maladies professionnelles : parkinson, Alzheimer, lymphomes, cancer de la
prostate."

La proposition de loi Duplomb vise notamment à affaiblir l’autorité de l’ANSES, agence sanitaire indépendante dont les expertises font pourtant référence au niveau international. Elle permet la réautorisation de substances comme l’acétamipride – un insecticide neurotoxique – ce qui va à l’encontre des principes de précaution et des alertes scientifiques.
Pour Daniel Salmon, « C’est la santé qui est altérée, en premier lieu celle des agriculteurs avec de nombreuses maladies professionnelles : parkinson, Alzheimer, lymphomes, cancer de la prostate. Mais ces impacts ne se limitent pas aux agriculteurs, les cancers pédiatriques explosent et sont devenus la 2ème cause de mortalité des enfants. Ces pollutions agricoles, associées à celle d’autres secteurs, conduisent à une pollution diffuse généralisée ».
Alors que 83% des Français souhaitent maintenir l’interdiction de ce pesticide, selon un sondage IFOP, le Gouvernement choisit d’ignorer la voix citoyenne. Daniel Salmon pointe « une loi qui est un condensé de propositions émanant d’un obscurantisme crasse, qui détricote méthodiquement des avancées environnementales patiemment construites »

En refusant les propositions alternatives formulées par les groupes parlementaires d’opposition, le Gouvernement empêche tout véritable débat. Pour Daniel Salmon, ce texte est « un contre-sens historique, une insulte à la science et à la démocratie. La fabrique du doute fonctionne à plein régime, et ce Gouvernement en devient complice. Les politiques publiques ne devraient pas se décider rue de la Baume, au siège de la FNSEA »

Ce passage en force ne peut rester sans réponse. La mobilisation des élus, des associations, des scientifiques et des citoyens est plus que jamais nécessaire pour empêcher ce retour en arrière sanitaire et écologique.

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