Quartier Villejean. Les écologistes rennais en attente d'une réponse de l'Etat

- Une première lettre ouverte envoyée aux ministres de l'Intérieur et de la justice restée sans réponse.
- Interpeler, informer pour rassurer les habitant-es du Quartier Villejean
- la sécurité publique exige des policiers formés spécifiquement aux trafics organisés. Seul l’État peut garantir ces
moyens humains et techniques
Une nouvelle fois, après la fusillade du 17 avril, notre ville est le théâtre d’affrontements mortifères sur
fond de narcotrafic. En 15 jours, à deux reprises au cœur du quartier de Villejean, des individus n’hésitent
plus à tirer avec des armes lourdes en pleine journée, blessant gravement des personnes et terrorisant les
habitant·es dont une des craintes est de se prendre une "balle perdue".
Le 25 avril dernier, les Ecologistes de Rennes se sont rendus sur place pour écouter et apporter leur soutien aux habitantes et habitants du quartier. Lors de cette action, ils ont distribué leur lettre ouverte d'interpellation aux Ministres de l'Intérieur et de la Justice avec copie au préfet du département (ci-jointe).
Cette lettre avait pour objectif de mettre les ministres face à leurs responsabilités et leur demander une augmentation durable des effectifs de police et de justice pour lutter contre le narcotrafic. Cette première lettre est restée sans réponse. Aujourd'hui, ils alertent à nouveau et envoient leur seconde lettre aux ministres de tutelle.
" Le champ d’action d’un maire, c’est celui des incivilités et du vivre ensemble, pas de l’insécurité, qui reste un pouvoir régalien, donc de l’État". La présidente de l’Association des maires de France d’Ille-et-Vilaine, Marielle Muret-Baudoin.
L’occupation positive de l’espace public, la prévention, le soutien aux associations de quartier, aux
travailleurs sociaux et aux services publics de proximité sont essentiels.