Pays Bigouden. Toujours pas de trêve hivernale, pour les réfugiés de Treouguy
- Pour les Ecologistes du Pays Bigouden, c'est inacceptable
- Les écologistes demandent que la trêve hivernale soit appliquée et qu’un moratoire soit mis en place dans l’attente de solutions de relogement pour tous.
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Alors que la guerre touche, chaque jour un peu plus, la population ukrainienne, la lettre aux résidents de Treouguy, écrite par l’association Coallia, au nom de l’Etat français, donc en notre nom à tous, est indigne. Le Préfet du Finistère, des élus nationaux et locaux, le maire de Pont l’abbé en ont dénoncé le contenu et la forme, et c’est heureux.
Cependant un point n’a pas été remis en cause ni par le Préfet du Finistère, ni par le Maire de Pont l’abbé.
Le point le plus important : lever l’injonction qui est faite aux réfugiés de quitter le centre Treouguy avant le 31 décembre, et ce, alors qu'à notre connaissance les solutions de relogement n’ont pas été trouvées.
"Nul ne peut ignorer l’extrême fragilité psychologique de la majorité de personnes accueillies, et le malaise induit par la réception du courrier de Coallia."
Les écologistes du Pays bigouden demandent que la trêve hivernale soit appliquée. Ils sont extrêmement choqués de la demande indécente qui est faite d’évacuer Treouguy au milieu des fêtes de Noël. Ils rappellent l’engagement actuel de la France, compte-tenu de la violence du conflit - y compris en ce mois de décembre -de soutenir les déplacés d’Ukraine, jusqu’en mars 2026. Nul ne peut ignorer l’extrême fragilité psychologique de la majorité de personnes accueillies, et le malaise induit par la réception du courrier de Coallia.
Dans ce contexte, ils demandent instamment au Préfet du Finistère de les rassurer rapidement, par courrier, et d’appliquer la trêve hivernale. Ils souhaitent qu’un moratoire soit mis en place dans l’attente de solutions de relogement pour tous et qu’ils et elles soient traités avec humanité, tout simplement.
Les portes paroles,
Patricia Schmidt-Busserolle.
Bernard Martin.