• Indésirables à Piré-Chancé (35), à Goven ni ailleurs en Bretagne
  • Ces soirées sont organisées et promues par la société « Le Canon Français », dont l’un des actionnaires est le
    milliardaire ultraconservateur Pierre-Edouard Stérin.
  • Les Ecologistes dénoncent la tenue nauséabonde de ces soirées dites "conviviales". En réalité, identitaires et réactionnaires.

Nous dénonçons la tenue, ces 7, 8 et 9 novembre 2025, au Château de Blossac à Goven, de 3 soirées organisées et promues par la société « Le Canon Français ». Nous exhortons le propriétaire du château, les élus locaux, le Préfet d’Ille-et-Vilaine et tou.te.s les citoyen.ne.s de bonne volonté à refuser cette confiscation de la convivialité et de la culture locale par une entreprise liée à un projet identitaire et réactionnaire d’extrême-droite.  Après avoir été repoussés du Château des Pères, notamment grâce à une pétition qui a récolté plus de 700 signatures et grâce au retour à la raison du groupe Legendre, propriétaire du site, ces banquets ont trouvé un nouveau lieu, le Château de Blossac à Goven. 

"Ces banquets n’ont leur place, ni à Piré- Chancé, ni à Goven, ni dans un quelconque lieu en Bretagne."

Le Canon Français, est notamment financé par le groupe de Pierre-Edouard Stérin, ce magnat qui s’est donnée la mission “divine”, selon ses propres termes, d’œuvrer à l’élection d’un.e candidat.e d’extrême droite en France d’ici 2030, via son projet PÉRICLÈS (acronyme pour Patriotes / Enracinés / Résistants / Identitaires / Chrétiens / Libéraux / Européens / Souverainistes).
Sous des airs de fête populaire, nous connaissons l’idéologie réactionnaire et identitaire que véhiculent les banquets du « Canon Français ». Nous sommes résolus à ne pas laisser l’extrême-droite contaminer nos campagnes, dénaturer nos espaces de convivialité et s’approprier la culture gastronomique française
La Bretagne est une terre où l’on défend une culture ouverte et tolérante du vivre-ensemble, une culture qui refuse le chauvinisme et l’exclusion d’une partie de nos concitoyen.ne.s. 
Nous comprenons, tout à fait, le désarroi du propriétaire du Château de Blossac et ses difficultés pour financer de nécessaires travaux de rénovation. Cependant, nous tenons à l’interpeller sur le fait que même si l’argent est censé ne pas avoir d’odeur, celui du « Canon Français » a une couleur politique d’un brun nauséabond.

Nous en appelons donc à la raison, à la lucidité et à la responsabilité de tous les citoyen.ne.s, des riverain.ne.s, des élu.e.s, des autorités officielles dont la Préfecture et le propriétaire du château de Blossac pour réagir énergiquement et empêcher la tenue de ces « soirées » de la honte.

Signataires :
- Les Ecologistes Sud de Rennes et Vallons de Vilaine, 
- Génération-s Pays de Rennes,
- L’Après Ille-et-Vilaine, 
- Assemblée Locale Nouveau Front Populaire Sud Rennes,
- Les Ecologistes Ouest de Rennes et Brocéliande, 
- Les Ecologistes Pays de Redon,
- Parti Socialiste Section Métropole Sud.

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