ÉVENЀMENTS EXTRÊMES : Adaptons-nous !
- La tempête Ciaran est une nouvelle alerte que nous devons entendre.
- Il faut maintenant engager
les politiques et mettre les moyens financiers pour nous adapter aux changements
environnementaux à venir.
- Notre agriculture va devoir s'adapter
- Des mesures simples vont devoir être prises rapidement
Pour certain.e.s, cette tempête n'est pas encore un mauvais souvenir car ils/elles en subissent encore les conséquences. C'est notamment le cas pour les paysan·ne.s qui ont massivement subi des dégâts sur leurs cultures et leurs bâtiments, et en particulier pour les maraicher.e.s dont les structures légères et les cultures d'hiver sont fragiles.
Emmanuel Macron en visite dans le Finistère a voulu montrer son implication en promettant de déclarer un état de catastrophe naturelle. Il s'agissait encore une fois de "paroles en l'air" puisqu'il a été confirmé cette semaine qu'il n'y aurait pas de déclaration de catastrophe naturelle. Tant pis pour les paysan.ne.s qui en ont pourtant un besoin urgent ! Il s'agit là d'une occasion raté de travailler à l'adaptation de l'agriculture au changement climatique.
Des mesures simples doivent être prises rapidement :
• Reconnaissance de catastrophe naturelle dans le cas des tempêtes les plus importantes pour assurer une indemnisation rapide
• Appui des services publics aux paysan.ne.s ayant subi des dégâts importants nécessitant une aide matérielle pour assurer la sécuriser de certaines fermes
• Mise en place d'un fonds mutuel et solidaire abondé par tous les acteurs agricoles et agro-alimentaires et par l'Etat pour un financement équitable de la protection face aux aléas climatique.
"Ces événements naturels seront probablement de plus en plus fréquent. Il est urgent d'en prendre conscience pour mieux adapter notre société à ces bouleversements." Manon Galle, secrétaire régionale Les Ecologistes en Bretagne