Alerte ! Agir local !
- L'urgence de la situation nous contraint
- Oui, il y a trop de normes pour les agriculteurs
- Plus on bifurquera tardivement et plus le virage sera brutal
La phrase de proposition cléDans le déni des conséquences des ruptures climatiques, on s'obstine depuis des années à maintenir une agriculture productiviste tournée prioritairement vers l'exportation
De même l'élevage herbager extensif, à condition effectivement qu'il permette une rémunération correcte, est plus vertueux que l'importation de soja pour l'alimentation du bétail, il est donc justifié de maintenir les pâtures tout en réduisant les cheptels. Non, Mme Le Callennec, la Bretagne (et Vitré) n'a pas « pour mission de nourrir le monde ».
Dans le déni des conséquences des ruptures climatiques, on s'obstine depuis des années à maintenir une agriculture productiviste tournée prioritairement vers l'exportation, or plus on bifurquera tardivement et plus le virage sera brutal. Pourtant, à Vitré nous sommes des mauvais élèves concernant les émissions de gaz à effets de serre. Notre territoire émet nettement plus de GES que la moyenne régionale (10 tonnes/an/habitant, contre 7 tonnes en moyenne régionale). Alors que les élus de Vitré Communauté s’étaient engagés à une baisse de 13 % entre 2005 et 2020. Vitré est dans le bas du classement des territoires bretons, avec une baisse limitée à seulement 4%. L'agriculture est le principal émetteur avec plus de 50% du total, notamment à cause du méthane, sans aucune baisse notable depuis 10 ans. Il s'agit donc principalement de l'élevage et des intrants, là où sont justement les résistances actuelles exprimées aujourd'hui par les jeunes agriculteurs. Il convient de renforcer les politiques de soutien aux producteurs locaux et d'encourager l'innovation dans les méthodes de culture et de distribution, par la promotion d'une agriculture diversifiée et de qualité. Vitré Communauté doit aider réellement les agriculteurs qui ont la volonté de faire évoluer leurs pratiques. C'est urgent et c'est local !