Transition énergétique : tirer les leçons du passé et viser l’avenir

- Session du Conseil régional de Bretagne. Juin 2025
- Explication de vote sur le vœu de la majorité sur la PPE par Christine Prigent élue écologiste dans le groupe Breizh A Gleiz
- Le Pacte électrique breton voté en 2010 fut un choix rétrograde pour le climat
- La Bretagne ne produit qu’un tiers de sa consommation d’électricité chaque année.
En 2010, le Pacte électrique breton était supposé engager la Région Bretagne dans sa transition énergétique. Mais bâti sur un scénario d’augmentation rapide de la consommation électrique qui ne s’est pas confirmé, les décideurs de l’époque ont préféré financer une centrale à gaz, celle de Landivisiau, plutôt qu’investir dans la sobriété et l’efficacité en complément d’un développement des énergies renouvelables. Une centrale à gaz qui est alimentée en gaz de schiste américain après avoir financé le régime de Poutine. Le Pacte électrique fut une occasion manquée.
Aujourd’hui, par ce vœu, le groupe majoritaire demande la publication rapide de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie afin de dessiner la trajectoire énergétique nationale et d’accompagner la montée en puissance de l’éolien en mer dont plusieurs projets intéressent la Bretagne. Ces parcs devront bien sûr permettre la cohabitation avec la pêche. Nous sommes d’accord.
La Bretagne ne produit qu’un tiers de sa consommation d’électricité chaque année. Elle aura besoin de l’électricité produite par les parcs éoliens.
Deux raisons :
- pour répondre aux besoins en augmentation du fait, entre autres, de l’électrification des usages, nécessaire pour diminuer
- en finir avec les énergies émettrices de gaz à effet de serre.
Le groupe Breizh A Gleiz a voté POUR ce vœu avec ces deux garde-fous.
