Protégeons nos enfants des drogues : un investissement nécessaire !
- La solution du tout sécuritaire ne résoudra pas le problème de l’addiction
- La prévention, l'accompagnement et la légalisation du cannabis, des moyens pour résoudre réellement ce problème de santé publique
Lors du conseil municipal du 04 Avril, le maire de Lorient a fait preuve d’une absolue réticence à répondre aux légitimes interrogations de Damien Girard à la présence de plus en plus importante de drogues dures, notamment du Crack, dans notre ville.
Damien Girard a souligné que le budget présenté ne contenait aucune réponse claire à cette inquiétante problématique, laissant les citoyens dans l'incertitude, l’ignorance, quant aux mesures concrètes prévues pour y faire face.
En effet, il est consternant de constater que la question de la drogue est abordée uniquement sous l'angle sécuritaire, avec pour seule solution le déploiement de caméras de vidéosurveillance – dont l’inefficacité en la matière de drogues est de notoriété publique.
Nous sommes convaincus que la tranquillité et la sécurité publique ne pourront être assurées que si la question des drogues est abordée avant tout comme une question de santé publique.
Il est essentiel d'adopter une approche axée sur l'information, la prévention, la lutte contre les addictions et la réduction des risques.
Ce type de politique nécessite des investissements concrets de la part des collectivités, en établissant des partenariats avec les structures spécialisées telles que les CAARUD (Centre d'Accueil et d'Accompagnement à la Réduction des Risques pour Usagers de Drogues), les CSAPA (Centre de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie) et d'autres acteurs du territoire engagés dans cette lutte.
Nous appelons à une politique proactive de la municipalité pour faire face à cette problématique urgente et complexe, en concertation avec les habitants. Rester dans le déni est dangereux (et ne peut donc pas être une option) pour que l’avenir de notre ville continue à être un lieu « où il fait bon vivre ».