Aides agricoles européennes. Vers le bio en priorité !

- Révision du PSN à mi-parcours : l’intégralité du reliquat doit être fléché vers les fermes engagées en bio
- Fin des aides de l'Etat, concurrence déloyale...: Il existe une crise de l'agriculture bio depuis 2023. Les surfaces reculent.
- 257 millions d'aides FEADER non dépensées sur 2 ans.
Il reste quelques jours au ministère de l’Agriculture pour présenter à l’Europe sa refonte du plan stratégique national qui encadre la répartition des enveloppes d’aides agricoles, dans le cadre de la PAC 2023-2027. La crise que subit l'agriculture biologique depuis 2023 crée une baisse des conversions en bio. Et comme le souligne la FNAB, les surfaces reculent encore en 2024. Cette baisse des conversions a généré un reliquat massif de crédits FEADER, à hauteur de 257 millions non dépensés sur deux ans.
« L’argent de la Bio doit aller en priorité aux agriculteurs et agricultrices bio ! »
Pour Daniel Salmon, sénateur écologiste d’Ille-et-Vilaine, et Benoît Biteau, député écologiste de Charente-Maritime : « L’argent de la Bio doit aller en priorité aux agriculteurs et agricultrices bio ! ». En mettant fin à la participation de l’Etat aux aides au maintien en agriculture biologique, et en organisant une concurrence déloyale à la filière bio en promouvant le label HVE, l’Etat est le principal responsable de la crise que subit la filière. Il doit maintenant tout faire pour soutenir les fermes biologiques qui ont résisté en dépit des attaques, et relancer la dynamique collective :
- En augmentant l’écorégime bio à 145 euros /ha et /an, comme le demande la FNAB
- En augmentant le crédit d’impôt bio à 6000 euros par an jusqu’à la fin de la PAC,
- Avec le retour de l’Aide au maintien.

Benoit Biteau, député européen et Daniel Salmon sénateur au salon de l'agriculture 2024