Rocade Est de Lamballe : l’avenir n’est pas à plus de voitures !
- L'importance du trafic ne doit pas se résoudre par plus de nouvelles voies
- Nous prônons le développement d'alternatives à la voiture individuelle
- Nous avons besoin de penser l'avenir et raconter une vision pour demain
Comme Lannion Trégor Communauté et le département des Côtes d’Armor l’ont fait ces derniers mois, l’agglomération de Lamballe Terre et Mer se dirige vers l’abandon d’un vieux serpent de mer routier, la rocade Est de Lamballe. Dans une période de disette budgétaire où les investissements publics indispensables devront être judicieusement sélectionnés, c’est un choix responsable. Face à l’urgence climatique, au défi de préserver la biodiversité et à la lutte contre l’artificialisation des sols, c’est une décision nécessaire ;
"Souvent, le meilleur geste écologique est de savoir renoncer à ce dont on peut aisément se passer." Les Ecologistes Baie de Saint-Brieuc
L’importance du trafic dans le centre de Lamballe est une problématique réelle pour les habitants ; elle ne se règle jamais par l’ouverture de nouvelles voies de circulation, qui ne font qu’attirer des voitures supplémentaires. Pour améliorer le quotidien des lamballais, la qualité de l’air, pour regagner de l’espace et rendre le coeur de ville
plus attractif, nous encourageons la municipalité à s’engager encore davantage dans le développement des alternatives à la voiture individuelle, transports en commun, réseau cyclable, auto-partage. C’est une nécessité écologique et une attente pour de nombreux habitants, qui sera de plus en plus forte dans les années à
venir.
Pour prendre des décisions qui engagent le territoire pour des décennies, il faut être capable de penser l’avenir. Ce n’est visiblement pas le cas de la droite lamballaise. Nous sommes effarés que M. De Sallier Dupin puisse défendre dans la presse le projet de rocade Est au nom « du développement économique à 50 ans » du
territoire. Imaginer qu’il puisse y avoir plus de voitures en circulation dans cinquante, ou même trente ans, qu’actuellement, c’est être dans le déni climatique le plus absolu. Nous invitons cordialement M. De Sallier-Dupin a se pencher sérieusement sur un résumé du rapport du GIEC ! Notre territoire a besoin de responsables politiques ayant un peu plus d’imagination et capables de sortir de l’éternelle répétition des mêmes vieux schémas, dans un monde qui change rapidement.