Evènements extrêmes : préparons-nous !

  • Trop de dégâts matériels
  • Nos infrastructures énergétiques et de transports se sont révélées fragiles

La tempête Ciaran qui a traversé l’ouest de la France nous a particulièrement touchés. Un constat s’impose : nous sommes peu préparés aux évènements extrêmes. 

« La tempête a détruit beaucoup de tunnels agricoles de maraîchers. La non reconnaissance d’état de catastrophe naturelle empêche toute indemnité. Nous réclamons un fonds mutuel agricole pour les risques climatiques.»

Au-delà des dégâts matériels, les infrastructures énergétiques et de transports se sont révélées fragiles et le territoire finalement mal préparé. Trop de gens se sont retrouvés sans électricité, sans eau et sans moyens de communication pendant trop longtemps. C’est avant tout l’entraide, la volonté et l’ingéniosité de tous les habitants qui a permis de rétablir la situation. Saluons là l’engagement des élus communaux, des services d’urgence, des agriculteurs, des entreprises, d’Enedis et toutes celles et ceux qui ont fait preuve de solidarité.

Le réchauffement climatique imposera d’autres événements extrêmes : sécheresses, inondations, submersions… Il est temps de prendre la mesure des défis qui nous attendent et de s’y préparer : interconnexion des réseaux d’eau, plan générateurs, logements d’urgence, autonomie énergétique, fonds d’aide agricole… « La tempête a détruit beaucoup de tunnels agricoles de maraîchers. La non reconnaissance d’état de catastrophe naturelle empêche toute indemnité. Nous réclamons un fonds mutuel agricole pour les risques climatiques.» Marie-Anne Derroisné-Pédrono, Porte-parole Les Ecologistes Morlaix. La tempête Ciaran est une nouvelle alerte que nous devons entendre. Il faut maintenant engager les politiques et mettre les moyens financiers pour nous adapter aux changements environnementaux à venir.

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